
Le 27 septembre 2018 à 18h07
Lorsqu'ils entendaient parler de start-up et de révolution technologique, beaucoup d'entre eux étaient convaincus que c'étaient des foutaises. Pourtant, les taxis l'ont vue déferler, cette vague numérique. On peut même dire qu'ils l'ont sentie passer.
En 2011, ils découvrent ces concurrents sortis de nulle part, en particulier l'américain Uber. Lui et les autres VTC (voitures de transport avec chauffeur) ont la bonne idée de fédérer des chauffeurs indépendants et de proposer au public, grâce à leurs plateformes numériques, à leurs logiciels de géolocalisation et de tarification, un service plus transparent, plus confortable… et moins cher!
La première réaction des taxis, face à ces « barbares », fut de manifester et de hurler à la concurrence déloyale.
Puis, pour sauver leur peau, ils se sont résignés à améliorer leurs prestations. Un lecteur de carte bancaire, un cordon pour charger un smartphone, le volume de la radio réglé moins haut, parfois même une appli pour trouver une voiture rapidement… Bravo!
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Dans le même temps, les pouvoirs publics se sont penchés sur le secteur et ont décidé de le réguler, avec la loi Grandguillaume, votée fin 2016. Objectif du gouvernement de l'époque : protéger les revenus des chauffeurs de taxi, garantir leur patrimoine et réglementer les VTC, sans étouffer leur essor.
Depuis, le marché paraît atteindre une forme d'équilibre. Fin 2016, on comptait ainsi 15 000 VTC et 56 000 taxis ; fin 2017, le nombre de VTC avait grimpé à 26 000 et celui des taxis n'avait pas bougé. En un an, les nouveaux avaient réussi à prospérer, sans piquer leur place aux anciens ! Tant mieux.
Source: Le Parisien